La boulimie nerveuse, l’hyperphagie boulimique ou encore l’hyperphagie nocturne, ces troubles du comportement alimentaire sont fréquents et souvent cachés aux proches. D’ordre psychiatrique, ils se manifestent par certains symptômes, entrainent des conséquences sur la santé et la sphère sociétale. La boulimie n’entraine pas une perte de poids considérable et l’hyperphagie peut être prise pour de l’obésité, car les personnes atteintes de ces troubles se cachent pour manger… Pharma GDD vous informe sur ces troubles compulsifs.
TCA : troubles du comportement alimentaire
Les TCA, c’est-à-dire les troubles du comportement alimentaire se manifestent par des habitudes différentes adoptées par les personnes vivant dans le même environnement. Parmi ces troubles, figurent l’anorexie mentale, la boulimie mentale, qui sont définies dans le DMS-5 comme des troubles psychiatriques pouvant engager le pronostic vital. Le DSM-5 est le Manuel Diagnostique et Statistique des troubles psychiatriques, une référence psychiatrique qui résume toutes les caractéristiques cliniques des troubles mentaux. Il s’avère que les troubles du comportement alimentaire ont considérablement augmenté depuis 50 ans. Cela concerne près d’un million d’individus en France et il faut savoir que plus de la moitié ne sont pas dépistées et ne bénéficient pas des soins adaptés.
La boulimie nerveuse
La boulimie mentale ou boulimie nerveuse se caractérise par la consommation rapide et répétée de grandes quantités d’aliments (frénésie alimentaire), suivie des tentatives de compensation de l’excès de nourriture ingérée par élimination : jeûne, pratique d’un sport et évacuer la nourriture en se faisant vomir. La boulimie concerne 1,5% des femmes et 0,5% des hommes.
Symptômes de la boulimie
On parle de boulimie en cas d’épisodes à répétition de frénésies alimentaires incontrôlables suivis de comportements compensatoires inappropriés se produisant en moyenne au moins 1 fois par semaine pendant 3 mois.
Les accès boulimiques impliquent une consommation rapide d’une quantité de nourriture nettement plus conséquente que la plupart que des individus ingéreraient au cours d’un repas.
Le patient consomme de manière générale des aliments riches en sucres et en graisses contenant des milliers de calories pendant les crises. Intermittentes, ces dernières sont majoritairement déclenchées par des stress psychosociaux pouvant survenir plusieurs fois par jour et habituellement accomplis à l’abri des regards.